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La meilleure façon de marcher

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16 décembre 2010

Blog de fin

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Dernier jour, dernier post pas comme les autres

C'est compliqué la vie : aujourd'hui Raphaël est ravi de rentrer à Paris mais regrette " ces 6 mois sont passés trop vite, c'est dommage !".

On pense à Noël : Marie, il faut des brochettes de bonbons comme chez Jean Claude !

On appelle l'école, Raphaël craint d'avoir oublié les règles du cours de gymnastique avec Frédérique, Franck nous fait une listeriose et salmonelose, mes cauchemars s'intensifient et Camille vit son nème et dernier gadin du voyage.

Une différence de point de vue anime nos discussions de couple : faut-il ou non consigner les meilleurs moments ? Je suis d'avis de les inscrire noir sur blanc au plus vite pour ne pas les oublier et pouvoir y repenser plus facilement, Franck préférant la spontanéité, faire dériver ses pensées et ainsi laisser remonter à la surface des moments remontés qu'il les croyait oubliés.

Julia, Simon et Pilou ont déjà prévu de nous rejoindre le 16 au soir, que les autres suivent !

Tiens au fait, nous n'avons pas les clés de notre appartement qui, sans chauffage, doit ressembler à un igloo, le dépaysement ne va faire que s'intensifier, finalement les aventures continuent.

Il y a quelques temps nous avions commencé à réfléchir à ce que nous avait appris ce voyage. Mais maintenant que la fin approche, je trouve ça cruel de remuer tout ça, de faire le tri, de comprendre ce qui nous est arrivé. On se sent vide. Cette histoire fait partie de nos souvenirs de vacances. Mais bien plus s'est joué ces derniers mois, c'est une portion de notre vie : 15% de la vie de Camille, 7,5% de celle de Raphaël et une infime pour nous mais dont la densité est effarante. Vivre autant de choses en si peu de temps. Je fais un peu la fine bouche en disant cela combien aimeraient partir 6 mois en voyage ?

Ceux qui nous ont pris pour des fous ont eu tord. Le referons-nous ? Difficile à dire. Ce n'est pas l'envie qui nous manque mais pour cela il faut déjà mettre beaucoup d'argent de côté, disons que ce n'est pas d'actualité dans l'immédiat, dans 5 ou 10 ans peut-être.

Sans parler de tour du monde, l'envie de repartir est là : l'Amérique du Sud, la Birmanie, l'Inde peut-être et la Chine sur laquelle il nous est si difficile de nous prononcer.

On pense à tous ceux que nous avons croisés, ceux qui comme nous ont tenté cette aventure singulière, ceux que tout oppose et que nous avons pourtant eu la chance de croiser, ceux que l'on va retrouver.

Et j'avoue être ravie d'avoir réussi à emmener des lecteurs (aventuriers dans l'âme?) démontrant ainsi que, malgré l'incongruité de certains événements, la vie suit son cours ici comme ailleurs, votre présence et vos petits mots nous ont touchés, droit au coeur.

Nous sommes heureux d'avoir vécu si proches de nos enfants, parfois trop proches certes, au détriment de notre intimité, trop proches au bord de l'étouffement parfois, mais suffisamment proches aussi pour les voir grandir, oser, s'intéresser, aller au devant des autres, craindre l'abandon trouvant dans les bras de maman le meilleur des réconforts. Assister à ce spectacle merveilleux et pourtant si commun de les voir s'adapter à toutes les situations, à leurs mots si touchants et si drôles valaient vraiment les quelques désagréments. Ils reviennent ni tout à fait différents, ni tout à fait les mêmes.

Qu'est ce qu'on gardera ? Une certaine curiosité, cet élan vers les autres, ce souffle de liberté. Voilà ce qui compte : nous avons réalisé ce qui nous semblait impossible.

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Si vous voulez un résumé des pays (ou presque) que nous avons traversés, voici ce qu'il faut en retenir :

le plus enchanteur : le Perou

le plus eclectique : l'Australie, la Thaïlande, le Pérou

le plus grand : le Canada suivi de près par l'Australie

le plus petit : Le Laos

le plus malheureux : l'Afrique du Sud

le plus facile : le Canada

le moins facile : le Laos et le Pérou

le plus riche : le Pérou

le plus développé : Le Canada et l'Australie

le plus drôle : le Québec

le plus cher : l'Australie

le moins cher : le Laos

le plus sympathique : le Quebec et le Laos suivi de près par Bali

le plus attachant : le Laos

le plus dense : la Thaïlande

le plus impénétrable : l'Afrique du Sud

le plus chouette : Bali

le plus authentique : le Laos

le plus amical : l'Australie

 

 

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Voici le TOP animalier des enfants :

1. le vol des condors du Pérou au petit matin dans une vallée majestueuse

2. les tigres de Kanchanabury qui se feraient un plaisir de dévorer Raphaël et les guides autour autour de nous qui s'agitent pour nous maintenir en sécurité

3. Notre regard dans celui du léopard du parc Kruger et sa façon royale de nous toiser

4. Notre plongée entre les poissons multicolores de Nusa Lembongan et les tortues sauvages de Gili

5. La danse des baleines à Tadoussac

6. Notre recherche de l'un des 40 millions de kangourous d'Australie au coucher du soleil à Kangourou Island

7. La chasse à l'éléphant sauvage dans le parc national de Thaïlande et la tâche grise vaguement aperçue

8. La sortie de l'eau par vagues successives des pingouins pygmées de Phillip Island et leur mise en rang immédiate pour rejoindre leur terrier

9. L'aquarium de Sydney, première rencontre avec des requins, on s'y croirait

10. les animaux du parc Omega ou faut pas chercher un bison sinon il te trouve

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Top du top des moments insolites, drôles, incongrus, durs, enchanteurs

La réaction des villageois akhas qui découvrent des mini touristes blancs de 2 et 5 ans pour la 1ère fois

Les 5 jours passés en décalage horaire avec nos compatriotes australiens sans rien y comprendre

Coincés et heureux à cause des innondations dans le désert

Pilou recevant de la bave d'élan au parc Omega

Franck, cherchant la seule couche de l'isla Del Sol quand on ne sait pas dire "couche" en espagnol

Camille qui oblige la fermeture de la piscine du camping pour décontamination suite à un accident de caca

Stéphane imitant la poule pour connaître la nature de la viande qu'elle a dans son assiette

Raphaël décidant de refaire un tour du monde quand il sera grand avec son frere et ses amis en camping-car direction l'Egypte pour voir les pyramides et les tombeaux

Emilie, faisant la vaisselle en pleine nuit en plein désert avec pour seuls voisins des tourdumondistes à vélo partis depuis 3 ans et 1/2

Les tours de magie de Maxime et de son assistant Raphaël

Les larmes de Camille en pleine forêt, réveillé en pleine nuit par ses parents pour faire l'ascension du mont Batur

Le SMS de Marion pour nous dire qu'elle nous attend et Franck qui se liquéfie réalisant que l'on vient de rater notre avion

Le match Brésil-Hollande au Machu Picchu avec les larmes des Brésiliens et les sourires des Hollandais

Le cheesecake de Franck

La partie de cache-cache avec les Borget

Les ablutions à l'eau sacrée dans un temple de Bali

La visite des Blue Mountains dans un brouillard à couper au couteau (on n'a rien vu)

L'essayage d'une veste en cuir faite sur mesure, couleur graffiti des années 80, 3 fois trop grande pour moi

Notre tête en voyant le boat people qui nous servira de bateau de plaisance à Railey

Camille défiant les lois du chamane chez des villageois animistes Hmong

Raphaël faisant ses premières brasses dans une piscine à Toronto

Se faire poursuivre par un éléphant

Le repas du dimanche à Quebec avec toute la famille goûtant aux spécialités locales y compris à la poutine

Raphaël me priant de lui apprendre l'anglais et l'espagnol pour pouvoir converser avec des gens du monde entier et Camille répondant " thank you very much" à qui veut l'entendre

Se prendre pour des Montréalais le temps d'un été et en rencontrer de bien sympathiques en chair et en os

Assister au coucher du soleil à Uluru en plein désert rouge

Passer 5 nuits dans une seule tente à 4 au bord du fjord du Saguenay en pleine tempête

Préparer la cuisine tous ensemble en sirotant un Shiraz chez nos copains à Melbourne

Atteindre le sommet du Macchu Pichu à l'aube et assister au lever du soleil sur le site

Déguster un bon vin blanc avec une terrine faite maison à Hong Kong avec Laetitia et Alexis

Les soirées culinaires et artistiques d'Ubud

Le petit déjeuner au bord du Mékong à Luang Prabang et les échanges décontractés avec les moines boudhistes

Toutes les mains : celle du petit Brian, dans la mienne à Amantani, celle de cette vieille dame à Sidemen, ou encore celles du masseur de Lovina

Boire de l'alcool de riz et fumer un joint dans un village akha au nord de la Thaïlande

Marcher dans le bush entouré par 2 rangers armés de grosses carabines

Nous 4, seuls au monde, au sommet (ou presque) de la Cordillère Blanche

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15 décembre 2010

Un safari et c'est fini

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Faire un safari en Afrique du Sud -puisqu'il faut appeler un chat un chat- est une expérience qui complète bien le tableau animalier de notre tour du monde : nous passons des journées entières à guetter queues et trompes.

Ici les rois du spectale sont les Big Five autrement dit le rhinoceros, le leopard, le bufle , l'éléphant et le lion. Rapidement ils deviennent nos objectifs de chasse. L'éléphant et le bufle nous font le plaisir de leur présence tandis que les 3 autres se font attendre. Enfin, un rhino, nous l'appelons déjà par son petit nom.Un embouteillage en plein milieu du parc naturel et c'est une lionne que nous croisons furtivement. C'est assez impressionnant il faut bien le dire de voir ces animaux dans leur élément naturel. Enfin, une touriste nous informe qu'elle vient d'apercevoir un lion 600 mètres plus loin ; nous nous rendons immédiatement sur les lieux mais le fauve vient de se faire la malle 1 seconde avant notre arrivée. Sommes verts de rage.

Franck et Raphael tentent le tout pour le tout et participent à une "sunset drive" avec des nouveaux amis américains. Ils auront la chance de voir un guépard mais toujours pas de lion. Je tente ma chance avec la "morning walk" et qui dit morning dit lever à 3h30 et rdv à 4h15 ! Ca ne rigole pas : je suis encadrée par 2 rangers armés jusqu'au dent qui nous enseignent les consignes de sécurité. J'en apprends des tonnes sur les tiques, les fleurs d'hibiscus et les termitières ; en rampant derrière des buissons, j'approche même de trés près un troupeau de rhinocéros mais toujours pas de lion. Le guide essaie de nous rassasier avec les rugissements du fauve que l'on entend effectivement au loin, puis les empreintes laissées sur le sol humide ; il nous présente même un crâne du roi des animaux mais nous n'avons pas la chance d'en croiser un vrai. Un conseil mes amis : si vous vous faites une randonnée dans le bush et qu'un animal vous charge, ne courrez au risque de devenir une proie facile.

Mais le grand contraste de notre quotidien au parc Kruger c'est qu'une immensité à l'état pur s'offre à nous alors que la plupart du temps nous sommes cloitrés dans notre véhicule fenêtres fermées en raison des fortes chaleurs et des dangers encourus. Interdiction formelle de sortir du véhicule, des accidents sont, selon la rumeur, déjà arrivés. Cette vie n'est finalement qu'à l'image de nos 6 derniers mois : à 4 dans une boîte de conserve ( mais une délicieuse, je ne fais pas la fine bouche !). Effectivement nous en faisons les frais quelques heures après notre entrée dans le parc lorsqu'un éléphant qui trouve sans doute que nous l observons d'un peu trop près se met à nous poursuivre. Franck accélère et sème le maousse sans encombre.

Néanmoins nos découvertes animalières ne s'arrêtent pas là, il nous est offert de cotoyer de beaucoup plus près d'autres animaux du parc. Car vivre au parc Kruger, en dehors du temps passé dans la voiture et en randonnée, c'est aussi vivre en plein milieu de la savane avec tout ce que cela implique : arachnophobe, abstenez-vous. Tous les insectes rencontrés ici ont une taille 10 fois supérieure à ceux que l'on rencontre en France. Les escargots de Bourgogne sont des bigorneaux à côté de leurs cousins africains. Les chenilles font 2 cm de large et 15 cm de long. Et quand vient le soir, le bal des insectes est si terrifiant que Franck dîne enfermé dans la chambre pendant que Camile hurle et que je continue la chasse aux animaux avec des torchons et des sandales. Les placards à nourriture doivent être fermés par des double verrous et il nous est demandé de mettre des chaises devant notre frigo. Effectivement écureuils, oiseaux, singes et une espèce de civet viennent se servir dans notre cuisine.

Les enfants improvisent une partie de pétanque avec des fruits inconnus au bataillon tombé de l'arbre voisin, on goûte à nouveau au plaisir des chamalows grillés au barbecue, les enfants organisent déjà des plans pour les barbecues à Vincennes. Même les punitions de Camille prennent un tournant arboristique. Quant à notre jeu, au départ une fantaisie pour nous occuper et motiver nos enfants, il dépasse nos espérances : Raphael utilise tous les stratagèmes pour remporter le maximum de points, n'a de cesse de me questionner sur le bien fondé d'attribuer 10 points à l'hippopotame ou milite pour la réévaluation de la girafe. Son score est devenu son obsession. Même lorsqu'un maginifique et imposant léopard se pointe presque sous nos roues, il le fait presque fuir mécontent d'entendre que les points reviendront à son père.

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15 décembre 2010

Saurez-vous les reconnaître ?

Des animaux d'Afrique du Sud se cachent sur cette page, saurez-vous les détecter ?

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Là c'est une vraie course poursuite et ce n'est pas nous qui poursuivons l'élephant mais bien le contraire :

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Mais pourquoi avons-nous oublié les jumelles ?

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Et pour finir de façon ludique, nous terminons par un petit jeu. Je vous explique. A chaque animal correspond un nombre de points, fonction de sa rareté et du degré de fascination qu'il exerce sur nous. Dès que l'un dentre nous observe un animal, il engrenge le nombre de points correspondant.

Resultat au prochain episode... le dernier épisode ?

14 décembre 2010

Toutes les bonnes choses ont une fin

Et oui nous vivons nos derniers instants de chanceux, reclus et en hermites, au milieu de la savane africaine entourés d'animaux. Ici point d'Internet (sauf aujourd'hui) mais une multititude d'animaux en tout genre.

Notre voyage prendra fin le 16 décembre à 15h58 quand nous poserons les pieds à la Gare du Nord alors l'ambiance est un peu bizarre, on dirait maintenant des vacances ordinaires mais on se réveille en plain milieu de la nuit, parfois de smaux de ventre se font sentir...On fait nos "best of" mis j'attends les vôtres bien sûr !

Au 1er peage nous voici bloques apres 20 kilomètres, nos cartes de credit ne sont pas acceptées et nous n'avons pas encore fait de retrait, nous sommes bloqués. L'hotesse du péage ne semble pas prête à nous débloquer la situation. Elle trouve ça au juste curieux de se promener sans liquide. En fait ce que l'on a pris pour Au bout de quelques minutes, une autre hôtesse s'approche en nous disant que notre voisin d epéage vient de payer pour nous. Impossible de le remercier bien sûr il a déjà filé à toute allure !

En Afrique du Sud, 1er constat : la police est partout. Le pays est assez "dangereux" paraît-il, nous n'aurons pas l'occasion de nous en rendre compte car nous filons nous "enfermer" dans le park Kruger pour quelques jours. J'avoue : le premier retrait de cash a l ATM du coin est stressant car je ne vois pas revenir Franck qui est allé se chercher un café.

Ils roulent comme des fous, doublent sur les lignes continues. Nous nous faisons doubler par une camionette remplie à ras bord que nous retrouvons dans le fosse quelques kilomètres plus loin.

Les voitures ne sont pas toujours en tres bon etat ; on s'amuse de voir les groupes se former pour faire démarrer les vehicules. Les 500 kilomètres qui séparent Johannesbourg du park Kruger ne sont pas très beaux, il faut bien le dire, les villes sont neuves et desorganisees, il y en a partout, de la tôle rouillée pour seul paysage. On regrette un peu de ne pas avoir plus de temps pour pénétrer à l'intérieur du pays, il ne nous reste plus que quelques jours nous avons choisi l option touristique,  pour le plaisir des petits et des grands

Les enfants s'étonnent de voir autant de monde au bord des routes. Pour certains c'est leur moyen de transport le contraste est saisissant entre les routes toutes neuves et les pietons sans moyen de locomotion. A l'entrée des villes, des groupes proteiformes se composent une sorte de comité d'accueil ?

On assiste surtout à la misère humaine. Certes on aperçoit quelques banlieues neuves et aseptisées dont la principale caractéristique est d'être entourées de barbelés electrques et de miradors, en dehors de ces poches,

13 décembre 2010

Hong Kong est une ville amusante...

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Il faut savoir bondir d'un trottoir a l autre ; le manque de place est tel qu il n y a qu un trottoir. Imaginez : vous marchez et soudain le trottoir s arrete il faut traverser a toute vitesse en evitant les bolides qui arrivent à toute allure.

Ici quand il fait nuit le ciel n'est pas noir il est gris clair. il y a tellement de lumière, c'est incroyable.

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Camille ne tient plus en place tellement les voitures de course arrivent de tous les côtés : Porsche, Aston Martin et il parait qu elles valent le double du prix europeen. Il faut avoir de l'argent pour vivre à Hong Kong, non ?

L autre jeu consiste a passer le plus de temps possible sur les couloirs pietons aeriens. C'est tellement grand que lorsqu on aperçoit notre hôtel, il nous faut encore 30 min pour l atteindre.

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Chez Laetitia et Alexis : c'est Disneyland les grilles de l'entree sont les memes que celles du parc. Les playgrounds sont partout, 3 piscine, des tennis, un terrain de badminton.... Face a la mer au 26 eme etage, le petit Abel ne mésure pas encore sa chance ; ici pas de 35 heures, sa nounou est là dès que l'on a besoin d'elle

La ville grouille, bouillonne et les clients de Vuitton, Hermes et Cartier sont bien servis. Rien n'est assez grandiose, les boutiques de luxe toujours plus grandes, plus épatantes, plus dorées.

C'est dans ces moments la que c'est dur de porter son pantalon synthetique Decathlon et le porte bebe qui fait office de parachute a l arriere.

Je remets pour la premiere fois depuis 3 mois du blush sur mes joues ca me fait tout drole il y a encore du boulot pour me transformer en Hong kongaise.

On deambule dans Soho et comme il se fait tard ce sont les enfants qui font l itineraire ils aiment les ruelles, les escaliers et il y en a qu est ce que c est pentu !

Grâce à Laetitia et Alexis nous découvrons -en coup de vent car nos enfants sont à bout de force et de nerfs- Stanley market. Nous faisons la connaissance du petit Abel, le neveu de Julia, ma future belle soeur ( tout le monde suit ?), le portrait craché de son tonton.

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Passage au sommet de Hong Kong

Nous sommes curieux de cette vie d'expat à Hong Kong. Ils avouent s'étonner eux mêmes de la façon dont ils vivent ici : il y a tout et tout est si facile.

Nous discutons aussi du mariage du siècle à venir, on s'y retrouvera tous l'an prochain aux côtés de nos frère et soeur. C'est un plaisir de découvrir leur ville avec eux, il faut dire qu'ils prennent bien soin de nous jusqu'à la terrine faite maison, au fromage et au vin rouge !

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10 décembre 2010

Pak Chong : à la recherche de l’éléphant perdu

Nous quittons notre île pour d’autres aventures. Toujours à six et après un retour sur le continent, Franck négocie âprement un taxi collectif pour la gare ferroviaire de Surat Thani. Nous avons choisi d’expérimenter  une nuit en train couchette. Le notre est super pour toute la petite famille : un wagon pour nous seuls ou presque, quatre bons lits bien larges et confortables, un lavabo et tout le nécessaire pour une petite toilette le lendemain matin. Seul petit problème, la climatisation a eu la mauvaise idée de tomber en panne. Il nous reste à choisir entre mourir de chaleur ou ouvrir la fenêtre. Nous choisissons la deuxième solution et adieu sommeil réparateur : le doux bruit des machines et le roulement sur les rails métalliques va nous casser les oreilles jusqu’à l’arrivée. Maigre compensation le contrôleur nous fait comprendre que Thai Railways nous dédommagera  en nous remettant un « avoir » sur un prochain billet, que nous n’aurons plus l’occasion d’utiliser…..

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Notre arrivée dans la ville de Pak Chong et surtout la découverte de notre hôtel vont vite nous faire oublier ces désagréments. Nos nouveaux hôtes, un couple germano thaï, sont très à l’écoute des enfants et ils répondent avec une extrême gentillesse à la moindre de nos demandes. Souvent pour Franck et Michel cela se résume à « bitte ein bier ! ». Notez que pour ce dernier, ses 14 ans ou presque d’allemand scolaire, lui donnent de l’assurance. Il n’hésite pas chaque soir, tard, à lancer un guttural « auf Wiedersehen ! » aux trois quatre expats teutons grisés aux whiskys thaïs qu’ils ont sifflés toute la soirée avec les patrons. Nous allons y passer cinq jours très plaisants, et alimenter les conversations dorénavant en anglo germano.

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L hôtel est situé dans la campagne profonde,  totalement à l’extérieur de Pak Chong . Il y a quand même, l’un à 100 m à côté, l’autre à 100 m en face, deux lieux de vie : un hypermarché Tesco et un complexe Outlet (Marques Avenue thaï). Le premier nous est très pratique pour compléter les services de l’hôtel : gâteaux de toutes sortes pour les enfants, alcools en tous genres pour les apéritifs « tirés du sac » des adultes. Le 2° attire toute notre curiosité. Notre hôte nous explique très gentiment qu’à moins de faire des heures de voiture, nous devons traverser l’autoroute (deux fois trois voies et un fossé de 1m50 de profondeur) qui nous sépare… et à pieds ! Nous décidons de tenter l’expédition (sans les enfants tout de même). Nous avons la surprise de nous trouver dans un lieu énorme ou un grand nombre de marques bien de chez nous sont vendues à des prix de revient  « du producteur au consommateur », je vous laisse imaginer !  En fait d’y passer une heure ou deux, nous allons y rester jusqu’en début d’après-midi et y faire un shopping mémorable.

Rassurez-vous : nous ne sommes pas allés à Pat Chong pour faire des emplettes mais pour visiter Khao Yai, le plus énorme et le plus réputé parc naturel de Thaïlande. Il est le lieu de conservation de la flore et de la faune du pays. Notre gentil hôtelier a donc mis un véhicule adapté et un guide local à notre disposition. Nous entassons boissons et ravitaillement de survie, sacs à dos, tentes, sacs de couchage, chaussettes de protection contre les sangsues (voir photo), etc… dans la voiture et nous voilà partis pour trois jours. Notre guide s’appelle Yoyo (voir photo, à nouveau), il ne parle quasiment que le thaï mais nous pas, inutile de vous dire que cela va donner lieu à quelques situations très comiques. Le premier soir, nous partons à la rencontre de la toute première curiosité du lieu : les chauves souris (j’en vois déjà certains croire que nous avons découvert ce petit animal nocturne en Thaïlande, pas du tout). Mais voir trois millions de ces créatures quitter la grotte qui les héberge, au couché du soleil, c’est un spectacle insolite.

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Le lendemain, nous entrons dans le vif du sujet : nous allons parcourir (à pieds et en voiture) d’immenses forêts tropicales, des savanes, ici ou là des cascades (300m et 4 étages pour la plus grande). Pouvoir admirer toutes ces fleurs, plantes et arbres est un régal. Nous allons aussi aller à la recherche des superbes éléphants sauvages d’Asie. Je dois vous avouer qu’ils ne se montreront qu’une seule fois. Par contre : des gibbons, des macaques, des daims d’Asie, des oiseaux, des papillons, un ours grimpeur d’arbre, des tortues, des reptiles dont un superbe crocodile. Nous prenons nos repas dans les gargotes du parc. Nous pouvons dormir dans les maisons d’accueil, mais nous choisissons le camping pour Camille et Raphaël. Nous allons donc passer une nuit sous trois tentes très rudimentaires comme des scouts. Comme des scouts aussi nous passons la soirée à ramasser du bois mort pour faire un feu de camp et tenter de nous remémorer nos chants de colo.

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Après cet épisode dans la nature profonde et authentique, nous retournons à Bangkok. Il nous faut  quitter la Thaïlande pour les uns et poursuivre le périple pour les autres.

Verbatim du jour : « Quand je serai grand, je partirai en camping-car avec mon petit frère et mes copains pour visiter l’Egypte, la Chine et le Japon » RAPHAËL

8 décembre 2010

La douceur de vivre à Railay (Laem Phra Nang)

A l’arrivée de nos quatre tourdumondistes (encore très marqués par les images du Laos), nous quittons notre guesthouse de Kao San (BKK) pour la destination suivante, à six cette fois.

Après quelques heures de voyage en taxi, en avion de ligne intérieure et en bus, nous voici non pas à Phuket ni à Koh Lanta mais quand même sur la mer d’Andaman, à Krabi. Notre périple n’est pas tout à fait terminé puisque la dernière étape se fait en bateau-taxi (long trail boat). Nous allons nous établir sur l’île de Railay. Il faut pouvoir embarquer valises, sacs de voyages et sacs à dos, poussette et bambins dans le bateau qui nous attend. Ici pas de ponton d’embarquement, il faut marcher dans l’eau jusqu’à mi-cuisses et sacrifier le pantalon qu’on a essayé de préserver de la noyade… en vain. Raphaël ne réussira pas à négocier l’épreuve seul. Quant à Camille, il refuse obstinément de « marcher dans la bouillasse ». Heureusement, nos « passeurs » ont l’habitude.

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La descente sur la plage d’arrivée est tout aussi comique que l’avait été l’embarquement.

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Une autre épreuve nous attend puisque nous allons habiter sur la plage ouest de l’île. Il nous faut maintenant rouler les valises dans le sable, aider les enfants fatigués, supporter la chaleur écrasante et grimper la trentaine d’escaliers qui nous conduisent au « Garden Resort ». Séjourner sur une île cela se mérite! Nos visages s’éclairent à l’arrivée. Nous séjournons dans deux bungalows en teck et autres bois exotiques construits sur pilotis (ici, au moins, nous ne risquons rien en cas de tsunami), avec une terrasse « vue sur la mer », le tout dissimulé dans une végétation luxuriante au flanc de la colline.

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Nous nous souviendrons longtemps des apéritifs au gin-tonic, fromages et saucissons de Meuse que nous avons réussi à rentrer en Thaïlande malgré la vigilance de la police des frontières pris sur cette terrasse. Un autre de nos nombreux et délicieux souvenirs seront les petits déjeuners pris sur la terrasse de l’hôtel : le soleil, la mer, les œufs coques et les pancakes.

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Le personnel est plus que disponible, souriant et totalement masculin (contrairement à tout le reste du pays). Nous sommes dans une partie du pays d’influence malaise et la religion musulmane y est plus présente. Les seules et uniques conséquences sont que le porc et la bière ont disparu des menus de restaurants. Cela restera une épreuve marquante pour Franck. Nous comprenons rapidement que les serveurs ne nous apporterons que rarement cette boisson sur table mais nous demandent d’aller l’acheter dans la boutique à côté pour la consommer quand-même au repas… ouf ! C’est le moment de dévoiler la recette de la sveltesse de Franck : bière et riz collant.

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Le calme et la tranquillité de Railay contrastent totalement avec l’activité bruyante de Bangkok. Ici, nous avons le soleil, le sable blanc, les palmiers et le spectacle scotchant des grimpeurs de falaises et autre pics rocheux. Nous nous adonnons aux plaisirs de la baignade dans l’eau chaude et transparente, à la construction de châteaux et à quelques ballades sur les sentiers de l’île.

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Comme partout en Thaïlande les temples bouddhistes sont omniprésents. A l’extrémité de la plage de Sunset, un temple occupe, à même le sable, une caverne de la falaise. Un peu d’observation vous fera découvrir à quelle dévotion il sert.

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Emilie, en habile et constante « négociatrice », nous organise une journée découverte des îles et des lagons. Résultat : croisière en boat people à un prix défiant toute concurrence. Entassés à un nombre que nous n’avons pas réussi à évaluer sur une embarcation très « improbable » en bois avec un gilet de sauvetage pour dix (mais aucune taille enfant), nous passons tout de même une journée formidable. Nous visitons quatre paradis perdus en pleine mer, nous plongeons du bateau et nageons, nous admirons la multitude de poissons colorés avec masques et tubas et des colonies de macaques un peu agressifs.....

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Ce séjour de carte postale a permis à tous un break ensoleillé, et une "récup" indispensable. D'autant plus nécessaires que les infos sur la vague de froid en Europe commençaient à nous parvenir.

Il nous reste une étape. Aussi nous refermons sacs et valises, nous rangeons les maillots de bain et nous préparons à d’autres aventures.

6 décembre 2010

Deux apprentis "backpakers" à Bangkok

La Thaïlande c’est avant tout les retrouvailles de Michel et Anne Marie avec Emilie, Franck, Raphaël, et Camille. Mais avant ces retrouvailles quelques impressions de deux apprentis « backpaker » sur

Bangkok, étonnante capitale attachante et bruyante, première rencontre avec ce pays et l’Asie.

Nous habitons dans le quartier de Kao San : lieu de rassemblement d’une faune étrange, cosmopolite et colorée. La rue est animée et bruyante. Routards, vieux messieurs en manque, banals touristes, et simples thaïlandais s’y balladent. Bars, restos, tailleurs, boutiques de fringues et de massages se succèdent. Nous avons tout de même réussi à établir nos pénates dans une charmante et calme "guesthouse" où nous trouvons tous les services nécessaires (même la piscine nous tend les bras lorsque nous rentrons de nos ballades bien fatigués).

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A Bangkok nous ne résistons pas à la visite du quartier historique : attention, dans tous les temples n’oubliez pas de vous déchausser et de vous couvrir les épaules avant de pénétrer dans ces lieux sacrés, et puis une fois à l’intérieur, évitez de pointer la statue du pied si vous vous asseyez par terre les cerbères veillent ! La ville compte un nombre incalculable de ces temples comme : Wat Phra Kaeo et son célèbre bouddha d’émeraude, Wat Pho et son immense bouddha couché, Wat Mahathat et son bouddha assis, Wat Arun ou temple de l’aube. Pour Michel, c’est le Kâma-Sûtra des bouddhas, vous les y trouvez dans toutes les postions. Chacun de ces édifices est une merveille de mosaïques, de porcelaines, d’or, de stucs, et de pierres précieuses. Au soleil, tout cela est éblouissant.

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Le soir de notre arrivée nous nous faisons conduire dans le quartier de Chinatown : une ambiance décapante faite de commerces, de gargotes, de mamies et papis, de bruits, d’odeurs de nyoc man et de lumières criardes. Le choc !

Le lendemain, passage obligé en forme de pèlerinage : le quartier de Silom. Ambassades, boutiques, bijoutiers et enfin l’hôtel Sofitel où vécut Simon pendant une année pour un très dur labeur…. Nous avons recherché avec insistance les fameux « Ping pong show » qu’il nous avait recommandés. En vain. Simon devrait pouvoir nous éclairer sur ces mystérieux spectacles !

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Nous ne pouvons pas éviter d’arpenter les ruelles bondées des nombreux marchés : marchés aux fleurs aux légumes et fruits, brics à bracs de toutes sortes. A ce stade, nous avons encore un peu de mal à pratiquer le sport national : le marchandage. Vous verrez plus tard que l’arrivée d’Emilie nous fera changer radicalement.

A Bangkok, ville énorme, on se déplace en simples taxis, les roses sont à proscrire (pas de taxi-meter), en tuks tuks, dangereux et aléatoires. Le plus sur moyen de transport reste le bateau dont le prix du voyage est le seul à être connu d’avance. C’est ce dernier que nous avons privilégié malgré ma phobie aquatique.

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Bien sûr, cinq jours c’est peu pour apprécier tous les trésors de la ville, mais c’est avec un certain soulagement que nous quitterons sa chaleur, son bruit, sa foule et la pollution qui en découle………..

5 décembre 2010

Dreamtime

Voici le nom de l ecolodge que nous avons choisi pour terminer notre sejour au Laos. Comme vous ne verrez pas de photo, rassurez vous le nom est suffisamment evocateur.

A 20 kilometres de Vientiane, pose au milieu de la nature, au coeur d une foret. Derriere ecolodge il faut entendre ni eau ni electricite. Et au milieu coule une riviere. A part les quelques locataires des lieux, personne ! Et pourtant ce ne sont pas les bruits qui manquent. Au coeur de cet ecrin de nature nous sommes soudain plus attentifs a tout ce que la nature peut nous offrir et les bruits des animaux, parfois tres surprenants, envahissent jusqu a notre chambre a coucher. Coupes de la ville, nous savourons d autant plus que Raphael et Camille se sont fait deux amis, les enfants belgo-laotiens du proprietaire.

Elena, Thierry et Sylvain rencontres ici nous apprennent a jouer au rami, et Sylvain nous fait decouvrir une bande dessinee toute particuliere : le dernier tome des aventures de Tintin en thailande. Tintinophiles, preparez vous nous en rapportons un exemplaire a laisser hors de portee des enfants. Nos journees sont bien rempliesentre lecture et raffraichissement a la cascade et on se fait beaucoup beaucoup piquer par les moustiques.

Un serpent vient nous souhaiter bonne nuit au pied de notre bungalow sur pilotis fort heureusement. Les araignees deviennent presque jolies, une parenthese. En discutant avec Gerard c est aussi pour nous l occasion d en apprendre un peu plus sur ce pays que l on a aime si facilement.

4 décembre 2010

Derniere etape laotienne : Luang Nam Tha

Desole la suite de l histoire, et ce jusqu a nouvel ordre, sera sans photo, nous l avons malheureusement perdu...

Le Laos continue de nous hypnotiser et nous fasciner. Nous louons des vélos pour nous ballader dans les villages alentours. Raphael et Camille adorent le modèle de voiture fabriquée sur mesure par les enfants du village. Je ne sais pas s'ils réalisent pourquoi ils ont fabriqué cette voiture plutôt que d'en acheter une au magasin. Ils les regardent plutôt d'un point de vue manuel, Raphaël dressant la liste des objets nécessaires à sa fabrication et étonné de savoir que les roues étaient en fait des morceaux de tongs decoupes.

Un peu plus loin on croise une paysanne avec ses vaches qui les fait rentrer à l'étable. nous faisons un bout de chemin avec elle. Elle rie en voyant les enfants les caresse affectueusement elle explique a Camille comment se servir du bâton pour faire avancer ces grosses vaches un peu trop gourmandes et, malgré l'écart linguistique qui nous sépare, je comprends qu'elle a 12 enfants !

Un peu plus loin, une jeune femme aide Camille à remonter sur son vélo et une fois de plus lui offre du riz gluant peut-être leur seul repas. Je prends les enfants en photo, qu'est ce qu'ils peuvent rire en se voyant sur l'appareil, les enfants essaient de chahuter avec Camille mais il se cache derrière les genoux de sa maman.

Finalement la cascade n'est pas si chouette qu'on l'esperait mais les rencontres sont joyeuses.

pour continuer, location de scooters a 4,5 euros la journee ! Cela fait 5 mois que je supplie Franck de céder à la tentation du 2 roues. Nous partons avec 2 scooters selon la répartition suivante : les 2 enfants et moi sur un scooter et Franck sur un autre mais sur le chemin du retour c'est l'équipe inverse. Nous visitons les stupa. Lors de notre passage ils sont entrain de faire une cérémonie du baci 

Sauf quand j'ai dit maintenant nous allons manger je crois qu'elle a compris que je m'invitais chez elle, il y a eu comme un petit malaise mais le mot restaurant n'est même pas traduit.

Nous nous arretons regarder les travaux dans les champs, remplissent des sachets de terre et deposent une graine blanche à l'interieur Franck pense que c'est du riz, j'essaie le mot en laotien tout le monde rigole et personne ne comprend.

Nous parcourons encore des kilomètres sur notre scooter et traversons des villages, nous nous arretons quelques instants pour observer les préparatifs du tissage.

Mais ce qui me sidère le plus depuis le début de ce périple au Laos c'est que les habitants n'ont rien et qu'ils seraient près à donner beaucoup. Je ne compte plus le nombre de gâteaux, de fruits ou de jouets que nous avons reçus. Ce comportement tellement différent de ce que l'on peut connaître nous touche profondément d autant plus que l ecart entre nos 2 niveaux de vie est si frappant.

Connaissez-vous cette ceremonie

Les laotiens célèbrent régulièrement qui a pour but d’effectuer le "rappel" des âmes (khouane) de notre corps. Chacun de nous possède une âme dans chacune des 32 parties de son corps. Il est dit que ces 32 khouanes de nos corps ont tendance à se disperser dans la nature. On les rappelle afin qu’elles ne nous fassent pas défaut. Dirigée par un vieux sage choisi comme officiant,celui-ci rappelle les 32 khouanes puis attache aux poignets les fils de coton blancs afin de les retenir, et formule des voeux.

Aujourd’hui, le baci est devenu une cérémonie intime qui marque tout événement de la vie : mariage, construction d’une maison, naissance, à l’occasion du départ de quelqu’un ou pour son arrivée après un long voyage ...

La tradition veut que chaque invité garde ces fils trois nuits, après quoi ils peuvent être enlevés et conservés dans un lieu sûr, afin que les voeux accompagnent son destinataire tout au long de sa vie.

La famille presente s approche de nous spontanement et nous explique que le vieux sage est entrain de chasser les mauvaises choses. Le jeune homme nous propose de nous joindre a eux et nous indique que cela nous offrira une vie heureuse et une bonne sante.

Nous nous jetons a l eau, sauf Franck qui, trop catholique sans doute, a choisi de ne pas renier sa religion. Le vieux sage s approche de moi, me prend la main et baragouine des choses evidemment incomprehensibles. Raphael et Camille tentent l experience aussi.
Sur le perron du temple Raphael, visiblement dubitatif, me demande si je crois en ce qui nous est promis. Ne voulant pas briser le mythe, je lui retourne la question et il me repond par la negative. Un peu plus tard dans la soiree et constatant mes problemes intestinaux, il me fera remarquer que les bonnes ondes n ont pas fonctionne

J'ai tenté ma premiere conversation de plus de 2 phrases en laotien 100% pur jus. Ils etaient 3 à m'ecouter et à réinterpreter ce que je disais mais je crois que le message est passé.
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